L’éducation indispensable à un avenir maîtrisé
L’alphabétisation des femmes
Au départ
Au Sahel, en brousse, les familles nombreuses sont la norme. Les femmes
sont occupées du matin au soir à toutes sortes de tâches pour l’entretien de
la famille.
Leur charge de travail est impressionnante car tout se fait à la main.
Le mil est pilé pendant des heures avec un pilon dans un mortier, l’eau est
tirée du puits à la force des bras, il faut aller loin chercher le bois pour allumer
le feu…Les filles sont des aides précieuses, elles participent aux activités
quotidiennes et s’occupent de leurs frères et sœurs plus jeunes.
L’école n’étant pas la priorité,
les jeunes filles devenues adultes sont majoritairement illettrées.
Au Sahel, à la demande des femmes, LACIM finance des sessions
d’alphabétisation en partenariat avec des ONG locales. En plus de
l’apprentissage de la lecture en langue locale et du calcul, elles sont initiées à
l’hygiène, au sevrage des bébés, à la contraception…
Elles apprennent aussi des savoir-faire générateurs de revenus :
tricot, broderie, fabrication de savon ou élevage de chèvres…
Au terme de la formation, elles démarrent un petit commerce qui améliore les revenus de la famille.
Après l’alphabétisation, les femmes se sentent valorisées, elles sont
davantage respectées, elles poussent à la scolarisation de leurs enfants,
peuvent prendre des responsabilités dans les comités de gestion du puits, du
moulin à mil, de la ma
L’école
En Inde, même si l’école est obligatoire, le taux de scolarisation est faible
dans les villages tribaux loin des villes. Les maîtres nommés sont souvent
absents. Les élèves les plus motivés parcourent des km pour rejoindre l’école
la plus proche. Méprisés par les enseignants et soumis aux brimades des
enfants de castes, les jeunes tribaux découragés, abandonnent souvent avant
la fin des apprentissages.
En Inde, LACIM finance des « cours du soir ».
Dans un local dédié du village, les enfants scolarisés viennent faire leurs devoirs
avec l’aide d’un jeune volontaire ayant déjà, en son temps,
bénéficié de ce coup de pouce.
Au Sahel, LACIM construit des classes et des sanitaires et fournit le mobilier scolaire.
Au Bangladesh, elle assure le fonctionnement d’une dizaine d’écoles innovantes destinées à des enfants très pauvres.
En Haïti, les parents ont à cœur de scolariser leurs enfants malgré le coût de l’écolage.
LACIM finance des cantines scolaires, quelques structures d’accueil et participe parfois ponctuellement ou durablement au fonctionnement des écoles.
Une école dans une communauté tribale au Jharkhand en Inde
“Viens voir mon école”
Ce film présente la situation scolaire telle qu’elle est vécue par des enfants dans des villages de brousse au Mali. La scolarisation et la formation sont bien la base de tout développement et le désir d’apprendre ne manque pas chez ces jeunes.