L’agroécologie pour vaincre la faim
Au départ
Au Sahel, dans les villages de brousse, le mil et le sorgho et plus récemment le maïs sont la base de l’alimentation. Cultivés traditionnellement avec une petite pioche, sans amendement extérieur, les rendements ne couvrent pas les besoins. Aussi, après la récolte, les hommes partent en exode saisonnier de novembre à mai, ce sont des bouches en moins à nourrir. Au cours des mauvaises années, en cas de déficit de pluies, d’attaques d’oiseaux granivores ou de criquets, la famine peut sévir.
Au Sahel, en collaboration avec des techniciens locaux et avec des agriculteurs volontaires et formés, LACIM met en oeuvre
une agriculture écologique simple
qui donne des rendements 4 à 5 fois supérieurs
à ceux de l’agriculture traditionnelle.
C’est une méthode peu coûteuse qui éradique la faim et la malnutrition.
Elle est basée sur :
– l’utilisation du compost
pour fertiliser et régénérer les sols, jardins maraîchers y compris
– la création de dispositifs anti-érosion
– l’utilisation de semences sélectionnées non OGM.
En Inde où les populations soutenues ne possèdent pas la terre,
le compost est répandu dans les jardins familiaux.
En Haïti, il est utilisé à plus grande échelle pour le maraîchage.
A partir de l’exemple de 2 jumelages LACIM au Sahel, le film ci-après, essaye de montrer comment le désir d’être aux côtés de villageois en grande pauvreté ne peut pas être synonyme d’une simple aide passagère sans lendemains.
Pour LACIM, une action solidaire doit être envisagée dans la durée jusqu’à ce que les conditions d’un développement durable soient réunies.